Les origines du projet
Les origines du projet
Il s’agit de créer un outil numérique où l’enseignant va pouvoir faire vivre ses exercices de façon ludique. Ce support favorise l’acceptation par l’apprenant de la répétion nécessaire à la mémorisation. Les progès réalisés, sources de motivation, enclenchent un cercle vertueux et amènent l’apprenant à reprendre confiance en lui.
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Mon passé de parent
Comme tant de parents, j’aurais aimé savoir répondre aux difficultés d’apprentissage de mes enfants. Les activités ludiques permettent de travailler certains sujets précis (l’équilibre, l’orientation, la manipulation des nombres). Je n’en ai pas trouvée qui soit modifiable pour une connaissance différente chaque jour et adaptée au 13 – 25 ans. Les élèves s’ennuient devant leurs cours et leurs exercices.
Nos sociétés ont tellement progressé pour savoir attirer notre attention. Je n’ai pas le sentiment que nous ayons mis les mêmes moyens pour progresser dans la transmission des apprentissages pour ces adultes en devenir.
Le choc
La rencontre avec ce jeune nigérien qui n’arrivait pas à tondre parce qu’il ne connaissait pas le concept de la ligne droite m’a profondément marqué. A ce moment là, les remarques de tant de parents et d’élèves sur l’inutilité de telle matière ou de telle connaissance m’ont sauté aux yeux. La cécité nous guetterait-elle ? Les connaissances apprises nous façonnent, nous apportent les clefs pour la compréhension du monde qui nous entoure. Technologie, politique, religion… rien n’y échappe. Nous devons progresser.
Le projet
Même si je souhaite faire beaucoup plus, je veux au moins apporter ma pierre à l’édifice. Cet outil supplémentaire pour les professeurs et les formateurs doit rompre l’enchaînement maudis des mauvaises notes et de la démotivation. Ce dispositif va apporter aux apprenant la répétition nécessaire à la mémorisation et remettre l’ouvrage sur le métier de la rétention vingt fois si nécessaire.
Un élève doit-il souffrir pour apprendre ?
Un sujet revient souvent et semblerait remettre en cause ma démarche : apprendre à faire des efforts. Les démarches d’apprendre à apprendre et d’accepter de faire des efforts me semblent importantes. Ce dernier point permet entre autres de bénéficier du plaisir d’avoir réussi à surmonter l’obstacle. Ce plaisir permettra d’être mieux armé pour affronter des nouvelles difficultés.
Mais si deux élèves obtiennent les mêmes résultats alors que l’un suit cette méthode ludique, ne dira-t-on pas spontanément que seul le deuxième mérite les encouragements ? Ne doit on pas revoir cette façon de penser ?
On peut le formuler autrement : Est-il indispensable qu’un élève soit à la peine ou pire souffre pour apprendre ses leçons ? Certains répondent oui. Ce n’est pas mon avis : cette souffrance dévastatrice me paraît inacceptable.
Les avancées du projet
Je vous invite à suivre le projet AltusForm en créant votre accès pour voir nos progrès, les difficultés rencontrées et les solutions imaginées. Tous ensemble, nous devons poursuivre nos efforts pour aider les jeunes à disposer des connaissances nécessaires à leur épanouissement. Ne fermons pas les yeux par principe sur certaines méthodes novatrices ou plus anciennes mais peu utilisées. Participons activement à la construction du futur de nos chères têtes blondes, et non blondes aussi ;-).